Les Philippines approchent de la reconnaissance de l’annulation du mariage par l’Église

La Chambre basse du Congrès des Philippines accélère un projet de loi qui vise la reconnaissance civile de l’annulation du mariage décrétée par l’Église pour permettre aux couples philippins un moyen moins coûteux de dissoudre leur union.

La Chambre des représentants a approuvé en deuxième lecture le janv. 24 une mesure proposée qui reconnaîtra comme légale et contraignante l’annulation et l’annulation des mariages par l’Église catholique.

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À l’heure actuelle, les lois philippines ne reconnaissent le divorce qu’en vertu du Code des Lois personnelles musulmanes, qui est basé sur la loi islamique. Il n’y a pas de divorce pour les non-musulmans dans le pays.

Une fois que la mesure proposée devient loi, une déclaration de nullité décrétée par l’Église catholique aura autant de poids et aura le même effet qu’une annulation civile.

Rép. Yedda Marie Kittilstvedt-Romualdez, de la province de Leyte, l’une des auteures de la loi, a déclaré que la loi supprimerait le fardeau de la procédure d’annulation civile.

Le législateur a déclaré qu’en reconnaissant les effets civils de l’annulation de l’Église, les couples bénéficieraient d’une procédure plus efficace et abordable pour sortir d’une relation vraiment irréparable.

Romualdez a déclaré que sa mesure proposée s’inspirait de la déclaration du pape François visant à simplifier les procédures d’annulation du mariage dans l’Église catholique.

Tout en réaffirmant l’enseignement traditionnel sur l’indissolubilité du mariage, il rationalisa les procédures d’annulation que beaucoup considéraient lourdes, longues, dépassées et coûteuses pour le rendre abordable et accessible aux catholiques, a déclaré Romualdez.

Elle a déclaré que l’introduction par le pape d’un processus d’annulation plus bref impliquant l’évêque local et ne nécessitant qu’une volonté était inutile si l’État ne reconnaissait pas le processus de l’Église.

En vertu de la loi proposée, chaque fois qu’un mariage célébré par un chef d’église est annulé conformément aux lois de l’Église, l’annulation devrait avoir le même effet qu’une annulation décrétée par un tribunal.

La mesure prévoit également que le statut des enfants issus de mariages faisant l’objet du décret d’annulation de l’Église sera déterminé conformément aux dispositions du Code de la famille des Philippines.

Dans le cas où les motifs d’annulation de l’église ne sont similaires à aucun des motifs prévus par la législation philippine, les enfants nés ou conçus avant la délivrance de l’annulation de l’église sont considérés comme légitimes.

En vertu du projet de loi, l’un ou l’autre des ex-époux peut se remarier après s’être conformé aux exigences du Code de la famille des Philippines, sinon, le mariage ultérieur sera nul et non avenu.

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