Comment rechercher un livre: La Stratégie de niveau 3 expliquée
Ah, la recherche. Pour certains auteurs, c’est le fléau de leur existence, et pour d’autres, leur pain et leur beurre. Que l’on y prenne ou non un plaisir particulier, la recherche fait partie intégrante de tout processus d’écriture.
Tout le monde a entendu le conseil séculaire d’écrire ce que vous savez. »Le problème est que les auteurs ne veulent généralement pas écrire uniquement sur le familier. Nous voulons nous diversifier, innover, explorer de nouveaux concepts. C’est ça, être créatif. Cela signifie donc que nous devons comprendre ce que nous voulons savoir, et ensuite nous devons l’apprendre.
Il existe trois niveaux de recherche notables, qui augmentent en profondeur.
Premièrement, les auteurs ont besoin de connaître les informations de base. S’ils mettent en scène une histoire à Chicago, par exemple, ils voudront probablement comprendre que la plupart des habitants de Chicago appellent toujours la tour Willis la tour Sears.
Deuxièmement, ils doivent s’assurer qu’ils savent quelles sont les règles avant de les enfreindre. Si leur histoire est un spin d’un vieux conte populaire ou d’une légende, ils doivent alors se familiariser avec le matériel original afin de pouvoir livrer une pièce passionnante.
Troisièmement, et surtout, ils doivent comprendre que quelle que soit la position à partir de laquelle ils écrivent, ce n’est peut-être pas la même chose que leurs caractères. Par exemple, si un auteur hétérosexuel écrit un personnage homosexuel, il est très sage d’examiner les expériences des individus queer pour s’assurer que leur représentation est exacte. Cela s’applique également aux auteurs blancs écrivant des caractères POC, aux auteurs neurotypiques écrivant des caractères autistes, aux auteurs valides écrivant des handicaps, etc.
Niveau 1: Informations de base
Le premier niveau est le plus facile à rechercher.
Besoin de savoir à quoi ressemble Monterrey, au Mexique? Plongez dans Google street view.
Besoin de découvrir à quoi ressemble le climat à Helsinki, en Finlande? Une recherche rapide sur Internet donnera des tableaux météorologiques des cent dernières années.
Besoin de savoir quand les pommes de terre sont arrivées en Irlande? Ou quels aliments sont courants au Bangladesh? Ou les différences dialectiques entre Tokyo et Osaka? On peut répondre à ces questions par une recherche Google ou un voyage à la bibliothèque.
Ce premier niveau est surtout important pour permettre à l’histoire d’immerger le lecteur. Personne ne veut naviguer dans un récit seulement pour avoir un peu d’informations incorrectes flagrantes qui les sortent du sillon.
Niveau 2: Connaissance des tropes
Le deuxième niveau est, faute de meilleure terminologie, la connaissance des tropes.
Les tropes ne sont pas mauvais — des exemples de tropes littéraires communs sont « le héros réticent », « ennemis des amants » et « l’élu » — mais certains d’entre eux sont atrocement communs. Bien qu’il n’y ait rien de mal intrinsèquement à utiliser un trope dans un récit, ce niveau de recherche permet de s’assurer que tout trope peut être présenté d’une manière fraîche et intrigante. Cela maintient l’intérêt des lecteurs et impressionne les agents et les maisons d’édition. Les récits folkloriques entrent dans cette catégorie, car si un auteur veut écrire une histoire que tout le monde connaît déjà, il vaut mieux trouver un moyen de la faire sentir nouvelle.
Pour d’excellentes analyses de tropes et explorations de légendes, je recommande la chaîne YouTube de Productions Trop sarcastiques, à savoir leurs vidéos « Trope Talks » et « Miscellaneous Myths ».
Niveau 3: Comprendre vos personnages
Le troisième niveau est le plus difficile, et simultanément le plus important.
À ce niveau, un auteur doit reconnaître que son expérience n’est pas nécessairement la même que celle des autres et qu’il doit représenter ses personnages avec intégrité et respect.
Le monde abrite une variété époustouflante d’individus. Si les auteurs n’écrivaient que des histoires sur des gens qui leur ressemblaient, les livres seraient assez ennuyeux et, dans de nombreux cas, une ignorance malsaine se perpétuerait. Mais lorsque vous incluez divers personnages (et rappelez-vous, la diversité comprend la race, l’identité de genre, l’orientation sexuelle, la religion, la culture, différents niveaux de capacité, différentes histoires, histoires, etc.) dans le casting d’un livre, il est essentiel que les auteurs fassent leurs recherches. Ne vous fiez jamais aux stéréotypes — en fait, déterminez quels sont les stéréotypes pour la population que vous essayez de représenter, car ces stéréotypes sont souvent blessants et vous ne voulez pas les inclure involontairement dans vos écrits.
Lorsque vous effectuez vos recherches, recherchez sur Internet des ressources permettant de représenter le groupe que vous essayez d’écrire. Si vous avez des amis qui appartiennent à ce groupe et que vous pensez qu’ils seraient à l’aise de parler sur le sujet, ce n’est pas une mauvaise idée d’avoir un aperçu personnel — mais rappelez-vous qu’une personne ne peut pas parler au nom d’un groupe entier et qu’il n’est pas du devoir de quiconque d’éduquer les gens sur l’expérience de leur groupe démographique.
Dans l’ensemble, l’objectif est d’écrire des personnages aux multiples facettes et bien documentés qui habitent une histoire pleine d’idées originales et passionnantes, dans un monde où la désinformation accidentelle ne secoue pas le lecteur de l’histoire. Une recherche fidèle peut être extrêmement enrichissante, et cela améliore invariablement une histoire.
Si heureux de faire des recherches, et amusez-vous!