121 – Lutte contre les fourmis de feu: Le Duvet et la Saleté sur l’Identification, Le Comportement et ce qu’il faut savoir

121 – Lutte contre les fourmis de feu: Le Duvet et la Saleté sur l’Identification, Le Comportement et ce qu’il faut savoir

Ravageurs envahissants. En l’absence de prédateurs naturels, ils peuvent causer de graves ravages dans notre jardin et, parfois, dans notre environnement. Il existe une catégorie de créatures envahissantes qui n’est pas mortelle pour notre vie végétale, mais elle suscite toujours la peur dans le cœur de nombreux jardiniers. Je parle de fourmis de feu, et la piqûre de ces créatures est plus qu’une nuisance douloureuse. C’est aussi la cause de la perte de vies humaines chaque année aux États-Unis. Il ne faut donc pas s’étonner que le contrôle des fourmis de feu soit une priorité pour beaucoup.

Les fourmis de feu n’étaient une préoccupation que pour ceux d’entre nous vivant dans les États du sud-est, mais leur propagation a maintenant pénétré la Californie, dans l’Oklahoma et jusqu’au nord de la Virginie. Ils ne sont pas seulement un problème américain non plus. L’Australie, la Corée du Sud, le Japon et de nombreux autres pays ont été les destinataires malheureux des invasions de fourmis de feu rouge, grâce à certains de ces insectes résistants qui font de l’auto-stop à bord de cargaisons de transport maritime.

Le Dr Robert Puckett travaille au Département d’entomologie du Texas A &M. Ses collègues et lui étudient les fourmis de feu et d’autres insectes nuisibles pour déterminer comment les combattre. Vous ne le savez peut-être pas, mais les fourmis de feu ont été étudiées de manière intensive pendant des décennies. Après tout, notre pays dépense environ 5 milliards de dollars chaque année pour essayer de gérer cette espèce de ravageur particulière, avec un succès minime jusqu’à présent.

Comprendre l’ennemi

Il existe plus de 12 000 espèces de fourmis sur notre planète, dont quelques centaines appartiennent à la famille des fourmis de feu. C’est l’espèce de fourmi rouge importée, Solenopsis invicta, qui cause tant de dommages en Amérique du Nord.

Dans leur habitat d’origine sud-américaine, les Solenopsis invicta sont tenus en échec par de nombreux prédateurs naturels, y compris certaines espèces d’agents pathogènes et de parasites. De plus, de nombreuses espèces de fourmis sud-américaines sont plus agressives que leurs cousines nord-américaines en concurrence avec les fourmis de feu pour les ressources

Vous saurez que votre propriété a été envahie par les fourmis de feu lorsque vous apercevrez les monticules qu’elles forment dans le jardin et le paysage. La structure du monticule s’étend latéralement sous la surface du sol. Il prend une forme conique à l’envers à mesure qu’il pénètre plus profondément dans la surface. Il n’est pas rare qu’une seule colonie construise deux ou trois monticules.

Les fourmis de feu sont extrêmement adaptables et vont même travailler ensemble pour surmonter une inondation. Lorsque le niveau de l’eau monte dans un monticule de fourmis de feu, toutes les fourmis se déplacent vers la surface. Une fois que l’eau a envahi toute la zone, les fourmis verrouillent les pattes pour flotter ensemble comme un radeau vivant. La colonie peut rester flottante pendant de longues périodes jusqu’à ce qu’elle entre en contact avec une surface verticale – comme un arbre ou un mur. Ensuite, ils remontent la surface jusqu’à ce que la zone se dessèche, et ils sont capables de construire une nouvelle colonie souterraine.

Une chose à laquelle les fourmis de feu ne se sont pas encore adaptées est le temps froid et pluvieux. Une colonie peut survivre à des températures extrêmement froides en se retirant plus profondément dans le sol. Cependant, si une forte pluie pousse les fourmis des profondeurs, elles sont exposées à un gel mortel pendant la nuit. C’est pourquoi les régions d’Amérique du Nord connues pour leurs pluies suivies de grands froids ont réussi à rester à l’abri des infiltrations de fourmis de feu.

Certaines fourmis de feu rouges forment des colonies à reine unique, mais la plupart des colonies nord-américaines suivent une forme sociale à reine multiple. Malheureusement pour nous, ce sont les colonies de plusieurs reines qui sont les plus difficiles à éradiquer. Celles-ci peuvent abriter une douzaine de reines ou plus, et chaque reine doit être éliminée afin de détruire efficacement une colonie.

Voici la très mauvaise nouvelle: les reines des fourmis de feu peuvent voler – sur de longues distances. Ainsi, même lorsque vous réussissez à éradiquer une colonie dans votre paysage, une nouvelle sera certainement dans votre avenir.

Robert explique que, jusqu’à une fois par mois, les fourmis de feu effectuent des « vols nuptiaux » – généralement après des périodes de temps sec. Les reines et les travailleurs masculins développent des ailes une seule fois dans leur vie. Une fois que cela se produit, ils s’envolent en essaims et s’accouplent en l’air. Ils peuvent vraiment prendre de l’altitude, donc nous ne les voyons souvent jamais. Après le vol, les mâles meurent. Les reines qui se sont accouplées avec succès tomberont au sol, perdront leurs ailes et formeront une nouvelle colonie.

Donc, si vous apercevez des fourmis ailées se précipitant autour d’un monticule, ce sont les insectes qui sont adaptés et prêts à essaimer et à se reproduire. En d’autres termes, ce sont vos cibles prioritaires.

Une piqûre à retenir

Il existe une croyance communément admise que toutes choses ont un but. Je suis d’accord avec cette philosophie dans la plupart des cas, mais les espèces envahissantes sont une exception. Ils peuvent jouer un rôle nécessaire dans leur habitat d’origine, mais les espèces qualifiées d' »envahissantes » sont nommées ainsi parce qu’elles sont si agressives et dépourvues de prédateurs naturels, qu’elles surpassent et détruisent les espèces indigènes.

Les espèces indigènes de fourmis peuvent être une nuisance, mais elles sont un acteur important du réseau trophique du sol et de l’écosystème dans son ensemble. Les fourmis de feu rouges qui ont envahi l’Amérique du Nord sont agressives et territoriales. Ils revendiquent d’abord toutes les sources de nourriture et autres ressources dont les fourmis indigènes bénéfiques ont besoin pour survivre.

À moins qu’ils ne soient près du monticule, identifier qui est une fourmi de feu et qui est une espèce indigène nécessite une certaine expertise. D’un autre côté, si vous vous faites piquer, les chances sont bonnes que vous ayez affaire à une fourmi de feu.

Les espèces indigènes sont généralement très dociles, à moins qu’elles ne se sentent menacées. Robert aime dire que les fourmis de feu ont une mauvaise attitude. Ils n’attendront pas qu’une situation mettant leur vie en danger pique, ils attaqueront agressivement n’importe qui pour croiser leur chemin.

Les termites sont généralement confondus avec les fourmis de feu, mais vous pouvez distinguer ces parasites les uns des autres lorsque vous savez quoi rechercher. Entre le thorax et l’abdomen d’une fourmi de feu se trouve une constriction – comme une taille serrée. On pourrait dire que les fourmis de feu ont une figure de sablier. Les corps de termites n’ont pas de constriction.

Une autre différence que vous pouvez repérer à une distance de sécurité est la forme de l’antenne. Les antennes de fourmi de feu ont une sorte de coude – un long segment qui passe dans un virage à plusieurs petits segments vers la pointe.

Bien sûr, les termites ne piquent pas non plus. Ils vont juste transformer votre maison en un tas de sciure de bois.

Et cette piqûre ? Les fourmis de feu ont gagné leur nom grâce à la douleur ardente de leur piqûre. Contrairement à certaines espèces d’abeilles, les fourmis de feu ne perdent pas leur dard ou leur vie lorsqu’elles frappent. Ils peuvent (et le feront probablement) piquer encore et encore, mais seulement les femelles. Les mâles des espèces envahissantes de fourmis de feu ne piquent pas. Merci, mesdames.

Les fourmis de feu femelles injectent un venin alcaloïde, mais c’est notre propre réaction allergique qui se traduit par les petites piqûres qui démangent comme des fous et forment des pustules blanches. Malheureusement pour certaines personnes, la réaction devient plus intense avec l’âge et peut même devenir une anaphylaxie à cause d’un système. Chaque année, la réaction anaphylactique à une morsure de fourmi de feu est la cause d’au moins quelques décès aux États-Unis

Les fourmis de feu sont particulièrement dangereuses dans les régions des États-Unis. qui sont durement touchés par les inondations causées par les pluies ou les tempêtes tropicales. Alors que les résidents pataugent ou nagent pour se réfugier dans des quartiers infestés de fourmis de feu, ils risquent d’entrer en contact avec des radeaux vivants de fourmis de feu très énervées à la recherche de quelque chose sur lequel grimper. C’est ce dont sont faits les cauchemars.

Lutte contre les fourmis de feu

Des chercheurs ont essayé d’introduire un prédateur sud-américain dans l’espoir de freiner naturellement les populations de fourmis de feu nord-américaines. Les mouches phoridées appartiennent au genre d’insectes Pseudactéon et sont l’une des nombreuses espèces de mouches parasites. Ces mouches ont été importées et relâchées en tant que lutte biologique dans le sud-est des États-Unis, et elles ont réussi dans ce pays. Donc, si les fourmis de feu ont envahi votre région, les mouches phoridées sont susceptibles d’être vos voisines aussi.

Comment les mouches trouvent-elles les fourmis ? Eh bien, lorsqu’un monticule de fourmis de feu est perturbé, les insectes émettent des phéromones pour communiquer au reste de la colonie qu’elle est attaquée. Les fourmis alertées se précipitent à la surface pour défendre le monticule. Alors que les phéromones défensives dérivent dans les airs, les mouches phoridées sont capables de détecter le panache à des kilomètres et de le suivre jusqu’au monticule.

Vous ne réaliserez probablement pas quand les mouches phoridées sont arrivées, car elles sont aussi grosses que la tête d’une fourmi de feu. Ils sont peut-être petits, mais ce sont de mauvaises nouvelles pour les fourmis de feu. La mouche phoridée femelle injecte un œuf dans une fourmi de feu. L’œuf éclot rapidement en une mouche, qui se nourrit des entrailles de la fourmi. La fourmi survit pendant les 4 à 5 premiers jours de parasitage – jusqu’à ce que l’asticot se fraye un chemin à travers la constriction à l’extrémité du thorax et dans la tête de la fourmi.

Une fois que l’asticot s’est nourri à l’intérieur de la tête de la fourmi, il mûrit en mouche et libère une enzyme qui provoque la séparation de la tête du corps de la fourmi. C’est ainsi que la mouche mature s’échappe dans l’environnement pour parasiter davantage la colonie.

Malheureusement, les mouches phoridées ne se sont pas révélées efficaces contre les fourmis de feu dans les zones urbaines du centre-ville. Les chercheurs ne savent pas pourquoi.

Une étude a examiné comment une quantité accrue de surfaces imperméables (comme le béton ou l’asphalte) affectait les populations de fourmis de feu et de mouches phoridées dans des villes comme Austin et Waco, au Texas. Les fourmis de feu étaient tout aussi susceptibles de coloniser ces zones, mais les populations de mouches phoridées ont chuté. Il est possible que les mouches aient besoin de quelque chose pour survivre dans des habitats naturels que les zones urbaines ne fournissent pas.

Malheureusement pour les jardiniers, les fourmis de feu préfèrent coloniser un sol qui a été perturbé – comme nos parterres de jardin comestibles et les zones paysagères nouvellement plantées. Il existe toutes sortes de « traitements » anecdotiques présentés comme efficaces pour éradiquer les monticules. Alors, qu’est-ce qui fonctionne vraiment?

Certains des nombreux produits efficaces sur le marché contiennent un principe actif synthétique. Il existe également de nombreuses options organiques d’origine naturelle.

En ce qui concerne tout problème de ravageur de jardin, je recommande de suivre une approche IPM, et Robert la suggère comme la meilleure philosophie pour gérer les fourmis de feu. La lutte intégrée contre les ravageurs (IPM) suit un principe selon lequel le jardinier doit déterminer quel est son seuil de tolérance pour le ravageur, et lorsque le traitement devient nécessaire, les options les moins toxiques sont utilisées en premier.

En d’autres termes – si vous choisissez de traiter, commencez par l’option la plus douce. Après le traitement, observez les résultats. Si la menace du ravageur dépasse toujours votre seuil de tolérance, il est temps de passer à une option légèrement moins légère. Ce n’est que lorsque les options légères ne parviennent pas à résoudre la menace que vous montez l’échelle vers des options plus agressives.

En ce qui concerne les fourmis de feu, Robert aligne l’approche IPM de cette façon:

Premier niveau

Comptez sur les biocontrols. Vous avez peut-être des mouches phoridées dans votre région. Essayez de les alerter de la présence de fourmis de feu en dérangeant le monticule. Prévoyez un peu de temps pour que les phéromones des fourmis attirent les mouches et que le parasite commence à avoir un impact sur la colonie. Si vous ne pouvez pas attendre ou ne voyez pas de preuves de parasitage, passez au niveau suivant.

Deuxième niveau

Retirer physiquement la colonie. L’équipe de Robert déplace souvent des colonies. Après tout, ils doivent les amener au laboratoire pour la recherche. Heureusement, ils ont un petit tour dans leurs manches pour éviter de se faire piquer dans le processus.

Les membres de l’équipe enduisent l’intérieur des seaux de 5 gallons et la partie métallique des pelles de tireurs d’élite avec de la poudre pour bébé. Seule la poudre à base de talc fonctionne pour cela, alors n’utilisez jamais de poudre pour bébé à base de fécule de maïs pour contenir une colonie. La poudre de talc empêche les fourmis de détartrer les côtés du seau (ou la poignée de la pelle).

Le monticule – et la colonie – sont creusés dans le seau avec la pelle. Alors qu’ils tentent de grimper, ils porteront la poudre de talc et ne seront pas de bonne humeur, il est donc important de travailler rapidement. Robert recommande de frapper la pelle sur le sol de temps en temps lorsque vous ramassez pour éliminer les fourmis grimpantes.

Il est essentiel de creuser assez profondément pour être sûr d’extraire la reine ou les reines aussi. Si une reine reste, la colonie sera rétablie.

Une fois qu’ils sont dans le seau, quelle est la prochaine étape? Une bonne option serait de garder l’eau bouillante prête à l’emploi, de sorte que vous puissiez la verser dans le seau et tuer la colonie immédiatement. Vous pourriez choisir de déménager la colonie, mais cela ne vous rapportera probablement pas d’amis.

L’équipe de Robert amène la colonie capturée dans le laboratoire et place chaque seau sous un robinet qui coule lentement. Lorsque l’eau monte, les fourmis de feu commencent à flotter et les membres de l’équipe les ramassent (très soigneusement, bien sûr) avec une spatule dans un récipient conçu pour contenir la colonie pour l’étude sans terre.

Troisième niveau

Si déplacer un monticule n’est pas votre tasse de thé, la prochaine option la moins toxique est l’eau bouillante. Vous avez peut-être entendu ou lu que l’eau bouillante peut tuer une colonie. C’est vrai. C’est une option efficace, mais cela peut prendre plus d’une application. La seule façon d’éliminer une colonie est de tuer toutes les reines, donc chaque reine doit être cuite.

Lorsque vous versez de l’eau bouillante sur le monticule, les fourmis s’en éloigneront inévitablement. Ils ne sont pas arrivés aussi loin en étant stupides, non? Ainsi, la méthode d’application la plus efficace consiste à commencer par verser l’eau autour du périmètre du monticule et à vous frayer un chemin vers le centre. Cela poussera plus de fourmis au milieu du monticule et potentiellement plus près de la surface pour être tuées par l’eau bouillante.

L’eau bouillante tuera tout aussi efficacement les racines des plantes, donc si le monticule est à côté des plantes, vous devrez être particulièrement prudent.

Robert rapporte qu’un traitement de l’eau bouillante réussit environ 60% du temps. Plusieurs applications peuvent améliorer votre probabilité de tuer chaque reine et, par conséquent, la colonie elle-même.

Quatrième niveau

Si l’eau bouillante n’élimine pas efficacement le monticule, Robert recommande un appât insecticide comme meilleure option. Les appâts exploitent la capacité des fourmis de feu à se nourrir.

Ces créatures chercheront et défendront agressivement toute ressource alimentaire contre les fourmis indigènes ou toute autre compétition. Il y a donc peu de risques que les insectes non ciblés soient touchés par l’appât – à condition de suivre attentivement les instructions d’application.

Les appâts pour fourmis de feu sont généralement fabriqués à partir de granules de grain de maïs. Le grain est dégraissé – ce qui signifie que les graisses naturelles sont éliminées des granules. Cela prépare le matériau à recevoir l’ingrédient insecticide actif. L’ingrédient actif, mélangé à de l’huile de soja, est absorbé par le grain.

Les fourmis de feu adultes ne peuvent pas manger d’aliments solides. Pas étonnant qu’ils soient si crabes. Alors, comment fonctionne l’appât? Parfois, la fourmi est capable d’enlever et de se nourrir de l’huile (avec l’insecticide) du grain. Habituellement cependant, la fourmi ramène le granule à la colonie et le fournit à la couvée de larves de fourmis de feu se développant dans le monticule. Les larves décomposent le grain en une forme liquéfiée que les fourmis ouvrières peuvent engloutir. Délicieux.

Les fourmis adultes utilisent les nutriments, mais elles régurgitent également le liquide pour nourrir les autres membres de la colonie. Finalement, le liquide – et le pesticide – se dirige vers la reine. C’est un processus compliqué, il n’est donc pas étonnant que cela prenne trois semaines ou plus à partir du moment où un appât est appliqué jusqu’à ce que la colonie disparaisse.

Les produits d’appâts utilisent différents ingrédients actifs. Le plus commun est le spinosad – un produit naturel produit par une espèce de bactéries. C’est un insecticide à large spectre, il tuera donc d’autres insectes. Amdro est un appât synthétique largement utilisé qui a également la capacité à large spectre de tuer un large éventail d’espèces au-delà de la fourmi de feu.

Puisque les insectes bénéfiques, comme les pollinisateurs, sont tout aussi susceptibles de mourir de ces produits; une bonne application est la clé. La surapplication est une erreur courante. Plus c’est mieux, non? Faux. En mettre plus ne tuera pas le monticule plus vite. Les fourmis de feu sont des butineuses si efficaces, elles chercheront même des quantités infimes de nourriture et elles combattront toute autre créature qui se trouve à portée.

En fait, le taux d’application recommandé pour Amdro s’élève à seulement onze granules par mètre carré d’espace. Cette application minuscule sera traquée par les fourmis de feu, mais le risque que d’autres insectes entrent en contact est faible. Lors des tests, l’équipe de Robert a constaté que ce faible taux d’application recommandé tue avec succès un monticule au moins 95% du temps.

L’équipe de Robert a également déterminé que le meilleur moment pour appliquer une application d’appât diffusée est à l’automne. Les fourmis de feu recherchent activement de la nourriture pendant les températures douces de cette saison. Au fur et à mesure que l’hiver arrive, les fourmis se déplacent sous terre et se nourrissent lentement du pesticide qu’elles ont absorbé à partir des granules diffusés.

Si une colonie reste et commence à émerger au printemps, c’est le meilleur moment pour appliquer l’appât directement sur le monticule. Ce punch one-two est un moyen rentable de tirer le meilleur parti de tout traitement d’appât, avec un impact minimal sur les créatures bénéfiques du jardin.

Si, comme moi, vous craignez que des granules d’appâts toxiques nuisent aux oiseaux ou à vos poulets d’arrière-cour, rappelez-vous qu’il n’y a pas d’insecticides vraiment et complètement sûrs. Cela dit, la plupart des produits sur le marché ont un faible taux de toxicité pour les oiseaux, les volailles ou les mammifères.

Pourtant, il est préférable de prendre des précautions. Comme le souligne Robert, chaque génération a proclamé qu’un produit était sans danger pour l’environnement – pour constater plus tard qu’il causait des dommages. Le DDT en est un parfait exemple. Il était sur le marché pendant des années, avant que ses dangers ne soient connus.

C’est pourquoi suivre un modèle IPM a tellement de sens. Cela nous aide à faire des choix ciblés, intentionnels et judicieux en matière de lutte antiparasitaire. L’IPM se résume à trois questions cruciales:

• Le ravageur doit-il être contrôlé?
• Quel contrôle présente le plus faible risque de conséquences imprévues?
• Le bénéfice de l’application justifie-t-il le risque de tout contrôle que vous envisagez?

Vous avez peut-être entendu dire que la semoule de maïs est un traitement efficace contre les fourmis de feu. Celui-là est un mythe. La théorie veut que, une fois qu’une fourmi de feu mange le grain sec, le granule gonfle à l’intérieur du ventre humide de la fourmi et du pétard pop–ant. Maintenant, vous savez que la théorie des fourmis de feu ne peut pas manger de nourriture solide. Au lieu de cela, ils ne feront que ramener les granules pour nourrir les larves de la colonie. Gardez la semoule de maïs dans le garde-manger, car elle ne vous fera aucun bien contre les fourmis de feu.

Que vous choisissiez de traiter ou non, ce problème ne disparaît pas pour ceux d’entre nous dans les régions les plus chaudes de l’Amérique du Nord. Les reines de fourmis de feu volantes réinventeront les espaces qui ont été débarrassés des monticules d’autrefois. Heureusement pour nous, des chercheurs comme ceux du Texas A & M sont toujours sur le terrain pour trouver une solution. Si vous avez écouté mon récent podcast sur le pouvoir des champignons, vous avez déjà entendu dire qu’une espèce fongique peut être prometteuse.

Assurez-vous également d’écouter ce podcast en faisant défiler vers le haut de la page et en cliquant sur l’icône de lecture dans la barre verte sous le titre de la page. Les connaissances de Robert sur le sujet sont non seulement intéressantes, mais nous avons également partagé quelques rires.

Liens & Ressources

Épisode 068: Les Principaux Insectes Utiles Prédateurs et Comment Les Attirer, Pt. 2

Episode 118: Le Pouvoir des champignons : Son potentiel pour guérir les Menaces environnementales & En savoir plus

joegardener Online Academy: Master Ravageurs, Maladies et Mauvaises herbes – mon tout nouveau cours en ligne! Seulement 47 $ pour un accès à vie.facebook Facebook Facebook Instagram Facebook Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Youtube Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Youtube Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Youtube Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter Twitter 9441>

Université Cornell. College of Agriculture and Life Sciences, A Guide to Natural Enemies in North America

Texas A & M AgriLife Extension Projet de recherche et de gestion des fourmis de feu importées du Texas

Pelle à tireur d’élite